Notre histoire
SErtorelli : champions italiens, mondiaux et olympiques
Un siècle d'histoire et de succès dans le sport et l'hôtellerie
Les débuts
Les bases du succès d'aujourd'hui ont été jetées en 1894 au 4e canton du Stelvio, à 2 500 mètres d'altitude, où Costante Sertorelli, gardien du dernier tronçon du plus haut col carrossable d'Europe, s'est consacré à l'entretien du col pendant les mois de grandes chutes de neige et, par beau temps, à la profession de guide de montagne, accompagnant les premiers randonneurs, principalement anglais et allemands, sur "ses montagnes".
Constant emmenait ses clients goûter aux joies ineffables du contact direct avec la nature, par monts et par vaux, dans ce qui est aujourd'hui le parc national du Stelvio. À son retour de randonnée, sa femme Maria Dans les trois salles de la IV Cantoniera, réservées à l'origine aux voyageurs, on préparait la traditionnelle soupe d'orge, les pizzoccheri, le speck et le pain de seigle artisanal. C'est ce qui explique le succès en tant qu'opérateurs touristiques de la famille Sertorelli, qui poursuit encore aujourd'hui cette activité avec le même engagement, le même sérieux et la même passion. De guide de montagne à "skieur", le pas a été court : pionnier au sens absolu du terme, Costante Sertorelli peut être considéré comme un véritable précurseur dans le domaine du ski.. Après la mort de Constant en 1922, le fils aîné Erminio Il prend sa place de cantoniere, de guide alpin et de moniteur de ski, aidant sa mère à élever ses frères. Ceux-ci, dans le sillage de la tradition paternelle, écriront des pages d'or dans l'histoire du ski italien. Erminio participe aux 1928 Jeux olympiques de Saint-Moritz et a été Capitaine italien et porte-drapeau aux Jeux olympiques américains de 1932. StefanoAu lieu de cela, il a remporté la médaille d'or du relais aux Jeux olympiques de 1936 à Garmisch-Partenkirchen, Première médaille d'or de l'Italie aux Jeux olympiques d'hiver. Après avoir obtenu ses meilleurs résultats en ski nordique, Stefano se consacre au ski alpin, remportant des titres italiens et des compétitions internationales, puis devenant entraîneur de l'équipe nationale. Il alterne le ski de compétition et l'enseignement, établissant et renforçant le prestige de l'école de ski Sertorelli, qui devient officiellement "l'école de ski Sertorelli".École nationale"en 1936.
Un champion complet donc, sur lequel les techniciens et les passionnés peuvent compter sérieusement. Pour ceux qui débutent dans l'art du ski, je le recommande comme professeur. Vous serez satisfaits."
Gazzetta dello Sport en 1938
Giacinto Sertorelli, dit Cinto, né en 1915, suit les exploits de ses frères et s'impose rapidement dans les compétitions de jeunes. C'est alors qu'entre en scène le grand maître autrichien, Cerviniese d'adoption, l'entraîneur de l'équipe italienne, Leo Gasperl. Médaillé d'argent aux Championnats du monde d'Innsbruck en 1936, il remporte à nouveau la médaille d'argent aux Championnats du monde de Chamonix derrière le grand athlète français Emil Allais. Pour la première fois, deux Latinos devancent les équipes d'Autriche, de Suisse et d'Allemagne. En 1936, sur seize courses internationales, il en a gagné douze et s'est classé deux fois deuxième. Cinto - surnommé "l'homme aux jambes d'acier" par la presse de l'époque - tombe et s'écrase contre un arbre le 26 janvier 1938 lors de la descente de Garmisch-Partenkirchen en raison de la forte dégradation de la piste. Il meurt le 28 janvier au matin. Il reçut la médaille d'or de la valeur athlétique et ses funérailles furent suivies par le prince Umberto di Savoia, son élève, parmi la multitude de dignitaires, de sportifs et de Valaisans. Si la couleur dominante des frères Sertorelli était le bleu, pour Pierino, le plus jeune, c'était le gris-vert des troupes alpines. Après des débuts prometteurs, la parenthèse compétitive prend rapidement fin avec l'éclatement de la Seconde Guerre mondiale. À son retour, au milieu de mille difficultés, Pierino rouvre le refuge Sertorelli et l'école de ski, qui est d'ailleurs considérée comme la meilleure d'Europe par le magazine américain Capitan.
Egidio, fils aîné de la famille Sertorelli, était un excellent skieur de descente, à une époque où malheureusement la spécialité en Italie était gérée de manière artisanale, par rapport aux Français qui menaient une évolution continue et aux Suisses et Autrichiens qui comptaient sur une grande tradition... Egidio a arrêté assez tôt le ski de compétition et est devenu entraîneur. En tant qu'entraîneur, il s'est engagé dans une voie qui l'a mené aux plus hauts niveaux : du Sporting Club de Madonna di Campiglio, jusqu'à l'équipe nationale italienne de descente, la légendaire "Valanga Azzurra". Parallèlement, il est directeur de l'école de ski Sertorelli, qui opère en hiver à Bormio et en été à Stelvio. À Bormio, où se déroulent les Grandes courses de ski, Egidio est responsable de l'aspect technique des différentes courses de la Coupe du monde qui voient, entre autres, le triomphe de sa compatriote Deborah Compagnoni.
C'est à lui que l'on doit le grand succès technique et spectaculaire des finales, où Alberto Tomba a remporté la Coupe du monde au classement général.
C'est précisément grâce à cette expertise que la nouvelle initiative de Cervinia, la grande station internationale de la Vallée d'Aoste, a pu voir le jour.
